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La Confédération paysanne quitte InterApi

Mobilisation en Lozère pour dénoncer la concurrence déloyale.

Un système inéquitable et une gouvernance contestable

·         La répartition des contributions financières est injuste : la majeure partie du budget provient de la CVE (Cotisation volontaire étendue) des apiculteurs et des apicultrices, tandis que les négociants ne versent pas leur juste part.

·         Les cotisations collectées ne sont ni équitablement perçues, ni justement utilisées.

·         Le système de gouvernance est verrouillé par une surreprésentation de la FNSEA*, empêchant un véritable dialogue et une gestion transparente.

·         Le président d'InterApi ne respecte pas les décisions prises en conseil d'administration et impose une vision partisane au détriment de la filière.

·         La Confédération Paysanne a alerté régulièrement sur ces dysfonctionnements sans obtenir de réponse ni de réaction constructive.

Une filière fragilisée et des apicultrices et apiculteurs abandonnés

·         La concurrence déloyale des miels d'importation a été ignorée par le président d'InterApi

·         En minimisant la crise du miel, InterApi a délibérément mis en danger la filière

·         Lors de la crise du miel de 2023, InterApi a brillé par son absence, n'assumant pas son rôle et ses responsabilités envers les producteur.rices

·         Face à ce manque d'action, la Confédération Paysanne a dû pallier ces carences en réunissant les principaux négociants en miel pour tenter d'apporter des solutions.

La goutte de miel qui fait déborder le pot

Lors des dernières élections, le président d'InterApi a été réélu pour un troisième mandat, un résultat rendu possible par la surreprésentation de la FNSEA* qui traduit un déni de démocratie au sein de l'organisation.

Après consultation de ses membres apiculteurs et apicultrices, la Confédération Paysanne refuse de cautionner ce fonctionnement injuste et antidémocratique. En conséquence, elle annonce officiellement son retrait d'InterApi. D'autres acteurs de la filière ont déjà pris la même décision.

Nous restons pleinement engagés pour la défense des apiculteur.ices et de la production de miel en France. La Confédération paysanne continuera à travailler pour une filière plus équitable et transparente, en mettant en avant les intérêts des apiculteurs et des apicultrices face aux enjeux économiques et environnementaux actuels.