Un Cnopsav pour rien : l’abattage total pour la DNC n’est toujours pas remis en cause
Les déclarations de la Ministre dans la presse, après l'abattage dans le Doubs, sur une possible réflexion sur un potentiel élargissement de la vaccination, aujourd'hui interdite en dehors des zones réglementées, n'ont donc pas été suivies d'effets. A la question posée par Stéphane Galais, ce matin, de savoir quand le Ministère arrêtera d'ordonner l'abattage total des animaux vaccinés, aucune réponse de la Ministre.
Depuis le début de la crise, la Confédération paysanne réclame une gestion sanitaire co-construite. Nous n'avons donc pas de leçon en « responsabilité » à recevoir. Témoigner de la détresse des éleveur·euses face à la violence orchestrée par l'État et dénoncer le refus de la Ministre de débattre d'une autre stratégie ne sont ni du « populisme » ni de la « désinformation ». Pas plus que de dire que la gestion de la situation dans la ferme du Doubs est un tournant autoritaire inacceptable.
Face à une Ministre irrémédiablement sourde à la situation et à la détresse des éleveur·euses, la Confédération paysanne joue parfaitement son rôle en les accompagnant et en portant 3 revendications principales :
- Agir au niveau européen pour un changement de classification de la maladie.
- Mettre fin à l'abattage total au profit de l'euthanasie des animaux malades, pour le bien-être des animaux euthanasiés.
- Lancer une campagne de vaccination large et accessible à tous et toutes.
La mobilisation pour exiger une autre politique sanitaire de la DNC et soutenir les éleveur·euses continue donc et s'amplifie puisque plus de 30 départements sont déjà mobilisés.



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