Trois Académies nationales, cautions institutionnelles pour tous les OGM
L'Institut de France qui abrite les Académies des sciences, de l'Agriculture et des Technologies
A l'heure où il n'y a plus de moratoire sur le MON810, où le TC1507 de Pioneer pourrait être autorisé en Europe, et où les plantes mutées, ces OGM « cachés », s'installent discrètement dans les champs, cette opération de désinformation institutionnalisée est proprement scandaleuse.
La Confédération paysanne ne laissera pas diffuser ces messages trompeurs à la société. Les plantes génétiquement modifiées, qu'elles le soient par transgénèse ou par mutagénèse, sont porteuses des mêmes dérives : utilisation accrue de pesticides, contamination des champs voisins, extension du domaine des brevets sur les semences. Ces gènes brevetés porteurs de la "tolérance aux herbicides" sont au final un outil parfait pour que nos semences de ferme deviennent des contrefaçons. C'est exactement ce que prévoit la proposition de loi qui sera en discussion au Sénat à partir du 20 novembre, et c'est exactement ce que souhaite l'industrie semencière.
Nous serons mobilisés pour réclamer l'interdiction immédiate des plantes mutées et transgéniques au Geves dans le Maine-et-Loire, le 28 novembre. Nous battons contre les OGM et nous continuerons, quel que soit l'emballage sous lequel on les dissimule.