Action démontage du chantier des 1000 vaches : au fil de la journée
Les militants de la Conf' dans la salle de traite des 1000 vaches
18h50
Action 1000 vaches :
Interpellation du porte parole de la Confédération paysanne !
Alors qu'il se rendait à Abbeville pour soutenir les quatre paysans gardés à vue depuis ce matin suite à l'action de la Confédération paysanne sur le chantier des 1000 vaches, Laurent Pinatel, le porte-parole de la Confédération paysanne a été violement interpellé en gare d'Amiens et placé en garde à vue.
La Confédération paysanne s'indigne face à ces méthodes, la répression de l'action syndicale ne peut être la réponse des pouvoirs publics face à la légitime indignation des paysans. La Confédération paysanne appelle tous les défenseurs des libertés syndicales à manifester leur soutien aux syndicalistes paysans poursuivis.
18h30 : Laurent Pinatel est placé en garde à vue pour recel aggravé. Il va être emmené au commissariat d'Abbeville.
17h45 : Laurent Pinatel est arrêté en gare d'Amiens
14h30 : Laurent Pinatel, porte-parole de la Conf' est mis à terre par les service de sécurité de Stéphane Le Foll.
Les confédérés étaient venus apporter des pièces de la salle de traite à Stéphane Le Foll et Ségolène Royal.
Finalement Stéphane Le Foll a daigné discuter avec nous, en refusant néanmoins la pièce de la salle de traite que lui tendait Laurent Pinatel.
12h30 : Les militants interpellés sont dans les gendarmeries d'Abbeville et de Nouvion.
10h45 : Appel à rassemblement devant la gendarmerie d'Abbeville
Nouvelles gardes à vue !
Alors que les paysans venus démonter la salle de traite de la ferme-usine des 1000 vaches s'apprêtaient à quitter le site, les gendarmes sont intervenus et ont procédé à quatre interpellations.
Les forces de l'ordre étaient donc bien au rendez-vous, non pas pour protéger le chantier, mais bien pour tenter de porter un coup à la mobilisation. C'est la troisième fois que des militants de la Confédération paysanne sont placés en garde à vue pour permettre à un industriel de construire une usine à lait. La répression syndicale se poursuit donc pendant que d'autres détruisent notre avenir en toute impunité.
7h30
La salle de traite en cours de démontage
Une cinquantaine de paysans venus de toute la France viennent d'entrer sur le chantier de la ferme-usine des 1000 vaches dans la Somme. A quelques semaines de la première traite annoncée par Michel Ramery, la Confédération paysanne a, une nouvelle fois, pris ses responsabilités. Ses militants entament en ce moment le démontage de la salle de traite, énorme machine destinée à traire trois fois par jours les 1000 vaches que cette usine doit accueillir.
Nous savons désormais qu'il n'y a pas de volonté politique d'empêcher l'aboutissement de ce projet. La répression syndicale, tout comme la gestion du permis de construire ou les amendements à la Loi d'avenir agricole ne laissent plus place au doute. La volonté des paysans de la Conf', soutenus par les citoyens est, elle, très forte. Malgré les risques encourus face à une justice aux ordres, nous ne pouvons pas laisser détruire notre avenir. Nous ne risquons pas notre liberté avec plaisir.