L’urgence d’un revenu pour les planteurs de canne à sucre
On peut alors se poser légitimement la question : qui veut la mort de la filière canne ? L'Europe, L'État ou les industriels ?
La Confédération paysanne et ses syndicats locaux, CGPER*, OPAM et UPG demandent au ministre de l'Agriculture et à la ministre des Outre-mer de mettre en place une cellule de crise pour prendre cette question à bras-le-corps.
Des moyens existent puisqu'une aide de 38 millions d'euros a été versée aux industriels de la canne.
La Confédération paysanne se positionne clairement pour :
- une hausse du prix de référence de la tonne de canne,
- un traitement administratif d'urgence pour le paiement des aides liées à la canne,
- la remise en cause des accords de libre-échange avec les pays exportateurs de sucre de canne,
- la mise en place d'un groupe de travail et de propositions sur l'avenir de la filière canne sucre, comme cela avait été le cas pour la betterave.
La Confédération paysanne sera attentive à ce que les planteurs de canne soient traités avec considération tant à Bruxelles qu'à Paris afin qu'on leur permette de vivre dignement de leur métier.