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ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE
31.01.2018

Mercosur : l’Etat condamne les paysans

Lors de ses vœux au monde agricole, Emmanuel Macron a parlé de « lignes rouges » que la France défendrait concernant les accords de libre-échange. Quelques jours plus tard, il donne son aval pour une négociation avec le Mercosur* qui provoquera la disparition de nombreux producteurs de viande.

En effet, les chiffres mis sur la table prévoient une ouverture à l'importation de 100 000 tonnes de viande bovine et 90 000 tonnes de viande de volaille. Ces importations d'Amérique du sud vont déferler sur le marché européen et déstructurer un peu plus nos filières. Tout cela sans prendre en compte la traçabilité douteuse de ces produits sud-américains et leurs conséquences néfastes sur l'environnement sur place : déforestation, culture de soja OGM…

Les possibilités d'export vers la Turquie, la Chine ou le Japon invoquées par L'Etat sont sans issue et cette stratégie perpétue la fuite en avant prônée par le syndicalisme majoritaire qui place les producteurs dans l'impasse depuis 50 ans.

Pendant ce temps, on continue d'intimider les syndicalistes qui se mobilisent contre ces accords de libre-échange néfastes pour les paysannes et paysans. Demain, le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, est convoqué au commissariat de Bagnolet pour répondre d'une action syndicale contre ces accords de libre-échange. Un rassemblement de soutien est prévu dès 9h00 devant le commissariat.

La parole présidentielle non tenue, un syndicaliste convoqué par la police, mais où va-t-on ?

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