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GRANDS GIBIERS
04.10.2018

Lâcher d’ourses : le mépris pour l’élevage pastoral doit cesser

C'est par hélicoptère qu'a dû se faire ce matin l'introduction des deux ourses dans les Pyrénées, selon des témoignages recueillis par France Bleu Béarn, ce qui témoigne du climat de tension qui règne dans la vallée d'Aspe du fait de la non-écoute du Ministère sur ce dossier. Il est vraiment regrettable que l'État ne mette pas les mêmes moyens pour faire baisser la pression de la prédation en Ariège, alors que même les dossiers de dommages « ours » dans ce département atteignent le nombre de 379 (au 20 septembre 2018) contre 239 en 2017.

La Confédération paysanne regrette une nouvelle fois que ne soit pas pris en compte l'impasse dans laquelle se trouvent les éleveur-e-s et berger-e-s confrontés à la prédation ni l'avis des populations concernées. Les moyens de protection existants - chiens, clôtures, gardiennage… - ont très largement montré leur limite. Nous rappelons la nécessité de la création d'une brigade de piégeage non létal et d'effarouchement des ours. Qu'envisage le gouvernement pour remplir son obligation de protection des troupeaux conformément à l'article L113-1 du code rural ? Pour atteindre cet objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d'action sur le prédateur.

La Confédération paysanne exige donc de l'Etat qu'il entende enfin la détresse exprimée et les difficultés que pose la prolifération des grands prédateurs comme l'ours dans les territoires d'élevage pastoral et qu'il y réponde par des actes forts.

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