Prédation : la Confédération paysanne obtient le report de l’arrêté sur les barèmes d’indemnisations
Place de la République à Paris le 18/12.
Hormis cette concession de gagnée, cette réunion a fait la preuve du fossé qui existe entre l'appréhension ministérielle du dossier et la réalité vécue par les éleveurs et éleveuses sur le terrain, qui subissent la prédation au quotidien.
Face à nos demandes de prendre en charge l'urgence de la situation de la pression de la prédation loups et ours, les ministères répondent de concert travailler à la « prospective pour l'élevage pastoral à l'horizon 2030 » !
Ce travail de prospective la Confédération paysanne le mène déjà, notamment via ses commissions prédation, pastoralisme, petites fermes, PAC*, et il est indispensable. Mais il ne peut suffire face au profond désarroi sur le terrain. Aucun moyen supplémentaire ne sera mobilisé pour les tirs de prélèvement comme pour les moyens de protection. L'État ne peut décemment pas se défausser ainsi de sa responsabilité sur les éleveurs et éleveuses.
Quid des engagements du ministre Didier Guillaume lors de sa prise de fonction ? Au lendemain de ce rendez-vous, ils semblent avoir disparu des radars.
C'est pourquoi la Confédération paysanne compte bien redoubler sa pression sur les pouvoirs publics.