Droits de plantation viticoles : halte à la dérégulation
La Confédération paysanne et la Coordination européenne Via Campesina s’élèvent vigoureusement contre ce nouveau « coup de force » de la Commission. Avec le rapporteur du Parlement européen Michel Dantin, nous constatons que « cette proposition va clairement à contre-courant des positions exprimées depuis des mois par la quasi-totalité des acteurs concernés, et dénote soit une méconnaissance profonde du fonctionnement du marché du vin, soit la volonté masquée de livrer la viticulture européenne à une concurrence mondiale débridée. »
Face à la fronde professionnelle, le commissaire Dacian Ciolos a, depuis la réunion de Palerme, affirmé que : « le vin avec ou sans indication géographique a besoin de régulation. La libéralisation n’est pas une option. » Nous soutenons cette position.
Vigneronnes, vignerons ! La mobilisation de nos structures professionnelles, de nos élu(e)s régionaux et européens a obligé la Commission à revoir son plan initial de dérégulation totale de l’économie viticole européenne. Les vendanges terminées, il nous faut maintenant se mobiliser fortement afin de venir à bout des dernières résistances de la Commission et d’un certain négoce international.
La Confédération paysanne et la Coordination européenne Via Campesina (ECVC*) soutiennent l’initiative de l’Assemblée des régions européennes viticoles (AREV) [2], qui organise une rencontre le 7 novembre prochain à Bruxelles sur la question des droits de plantation.
[1] 3e réunion du groupe à Haut Niveau de l’UE* sur les droits de plantation