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OGM
26.03.2019

OGM cachés : interpellation du GNIS sur les hybrides d’endives et de chicorées

Après les colzas rendus tolérants aux herbicides, les inquiétudes de la Confédération paysanne concernant la culture et la commercialisation d'OGM cachés se portent sur les hybrides d'endives et de chicorées.

En 1998, l'entreprise Florimond-Desprez a obtenu un brevet sur un procédé d'obtention de chicorées OGM. Alors que cette entreprise est le premier semencier de chicorée au niveau mondial et qu'elle revendique l'utilisation de son invention, aucune de ses variétés n'a jamais été étiquetée OGM. En 2001, l'entreprise Vilmorin a commercialisé une première variété d'endive hybride F1, dont la semence commerciale est produite grâce à un parent mâle stérile obtenu par croisement avec les chicorées de Florimond-Desprez, elle aussi sans aucun étiquetage OGM. Qu'en est-il des autres producteurs de semences d'endives et autres familles de chicorées ?

Depuis 2008, la Confédération paysanne et de nombreuses organisations de la société civile ne cessent d'interpeller les pouvoirs publics pour qu'ils répondent aux inquiétudes grandissantes des paysans et des consommateurs au sujet des OGM cachés et des autres procédés de modification génétique des plantes. Selon nous, un OGM caché est un OGM qui devrait être étiqueté comme tel lors de sa commercialisation et qui ne l'est pas. De plus, la demande de produits biologiques issus de plantes sélectionnées sans produit chimique de synthèse ni irradiation mutagène ne cesse de croître. Comment développer la culture de telles plantes en l'absence d'informations sur les procédés d'obtention des variétés proposées sur le marché ?

Le droit des agriculteurs et des consommateurs de choisir de cultiver et de manger avec ou sans OGM est inscrit dans la loi française depuis 2008. De plus, dans Le Parisien du 25 mars, la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, a appelé les « consommateurs à signaler les fraudes ». Cela vient conforter la décision de la Confédération paysanne d'interpeller, par une lettre ouverte, les obtenteurs français d'endives et de chicorées réunis au sein de la section potagère de leur interprofession, le GNIS, pour exiger la publication des procédés d'obtention qu'ils ont utilisés.


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