Prédation : les éleveurs-euses trahis et abandonné-es par le gouvernement
La colère et le sentiment d'abandon sont d'autant plus forts que ces éleveurs sont pour la deuxième fois confrontés à ce drame après un dérochement survenu au même endroit en 2005 après une attaque d'ours.
La Confédération nationale ne peut que témoigner de son soutien aux éleveurs concernés et à toute la famille du pastoralisme qui endure, mois après mois, les conséquences dramatiques de la prédation sur leurs troupeaux. Cette pression de la prédation qui affecte des vies, des familles et des territoires est inacceptable.
L'Etat trahit les éleveurs-euses depuis des années sur ce sujet en les abandonnant.
Le Ministère de la transition écologique et solidaire doit sortir du déni et cesser de mépriser les éleveurs et éleveuses, signant ainsi la condamnation du pastoralisme à l'échelle du massif pyrénéen.
Quant au Ministère de l'Agriculture, quand compte-t-il mettre en œuvre les promesses du Ministre Didier Guillaume d'engager de vrais moyens pour protéger les estives ? Sur le terrain nous les attendons toujours. Il suffit de pousser jusqu'en Ariège pour s'en rendre compte !