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ENSEIGNEMENT AGRICOLE : NOS POSITIONS

FORMATION AGRICOLE ET ENSEIGNEMENT

NOS OBJECTIFS

Les chambres d'agriculture et les lycées signent généralement des conventions pour mettre en place des expérimentations. Là où la Confédération paysanne sera majoritaire, des possibilités nouvelles pourront apparaître :

De nombreuses régions sont aujourd'hui prêtes à soutenir des formations diversifiées qui sortent du moule productiviste. Les CFPPA* liés aux lycées sont un cadre parfait pour les mettre en place.

L'enseignement agricole peut contribuer à des installations en Agriculture paysanne en proposant des parcours de formation alternatifs et innovants, en multipliant les possibilités de stages dans les cursus. Cette ouverture est indispensable pour les NIMA.

Le pluralisme devra aussi s'imposer dans ce domaine, notamment dans la composition des jurys d'examen et la participation effective dans les comités régionaux de l'enseignement agricole (CREA) où sont négociées les ouvertures et fermetures de classes. Selon le résultat des élections des chambres d'agriculture, plus ou moins fort, le poids de la Confédération paysanne permettra un impact sur l'élaboration des référentiels des diplômes et les orientations.

Beaucoup d'enseignants sont attentifs aux propositions de la Confédération paysanne. En gagnant, nous permettrons de multiplier les initiatives pour rendre leurs élèves plus auto- nomes, plus critiques par rapport au modèle dominant.


NOS REVENDICATIONS
Faire appliquer les programmes « produire autrement/agroécologie paysanne », visant l'adaptation au changement climatique et la résilience alimentaire. Existant depuis 2012, ils ne sont souvent pas appliqués ou sont freinés par manque de pluralisme dans les conseils d'administration des établissements mais aussi par le manque de pluralité des organisations professionnelles agricoles qui interviennent.
Défendre les emplois publics nécessaires dans l'enseignement agricole public, notamment lors des négociations annuelles du projet de loi de finances.
S'opposer au remplacement des enseignants par des intervenants privés favorables à l'agro-industrie.
Défendre les expérimentations (d'organisations de collectifs, innovation, pépinières d'entreprises pluralistes – y compris en Agriculture paysanne – au sein des fermes des lycées agricoles en lien avec les potentialités et les partenaires des territoires).
Intégrer l'Agriculture paysanne dans les référentiels d'enseignement, notamment dans le 7e schéma prévisionnel national des formations.
Défendre, dans les enseignements économiques et de gestion, le travail sur des références économiques de systèmes en Agriculture paysanne, en agriculture bio, diversifiée et en vente directe. Actuellement, ces données viennent des CER ou des coopératives qui en possèdent la propriété intellectuelle. Ces données ne reflètent qu'une réalité et deviennent difficiles d'accès. Il faut demander une vraie démarche publique dans l'analyse des données de gestion des fermes avec un accès pour les enseignements. Nos réseaux de l'Agri- culture paysanne et InPACt doivent mutualiser leur travail et le mettre à disposition des enseignants. Cela permettra aux étudiants qui présentent l'examen (BTS ACSE) sur des modèles différents d'être plus assurés.
Favoriser la transdisciplinarité et l'expérimentation dans l'enseignement agricole (favoriser l'acquisition d'outils de réflexion, d'analyse critique, de capacités à s'adapter, à travailler en coopération…).
Soutenir le déploiement des formations  certifiantes du réseau FADEAR.
Assurer la représentativité des formations certifiantes dans les guichets uniques pour l'installation transmission.

 
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