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ALIMENTATION : NOS POSITIONS

Pour une alimentation choisie et de qualité accessible à tous∙tes

Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Veg,_artichoke,_tomato,_DSCF1616.jpg

Nos objectifs
Pour la souveraineté alimentaire, obtenir un revenu décent pour les paysan∙nes.
La souveraineté alimentaire pour nourrir tout le monde, en offrant la possibilité à chacun·e d'exercer son droit à l'alimentation.
Faire reconnaître la définition de la souveraineté alimentaire telle qu'elle existe depuis 1996 et comme précisé en 2018 par l'adoption, par l'Assemblée des Nations unies de La Déclaration sur les droits des paysan∙nes et autres personnes travaillant dans les zones rurales.
Mettre fin à la dualité des modèles agricoles et alimentaires. L'Agriculture paysanne ne peut coexister avec l'agriculture industrialisée. La ségrégation sociale que cette dualité engendre via l'alimentation est inacceptable. Les politiques publiques ne peuvent être basées sur l'organisation d'un système à deux vitesses qui divise la société et par lequel l'agriculture industrielle reste prédatrice de la production d'une alimentation de qualité. La demande alimentaire, aujourd'hui fortement contrainte par les budgets des ménages, doit être modifiée à l'aide de politiques alimentaires qui transforment le besoin alimentaire des consommateur·rices en demande poli- tique de l'ensemble des citoyen·nes.
 
Nos revendications
Mise en place réelle du droit à l'alimentation via la souveraineté alimentaire telle que définie par la FAO* et par l'UNDROP.
Des terres pour la souveraineté alimentaire : afin d'assurer la souveraineté alimentaire, il est indispensable que les paysan·nes puissent accéder aux terres agricoles. Il faut des politiques publiques qui régulent et répartissent l'accès au foncier en priorisant les usages alimentaires. Les champs de panneaux photovoltaïques au sol et les unités de méthanisation approvisionnées par des cultures qui se multiplient, avec le soutien actif du gouvernement, sont inacceptables.
Pour la souveraineté alimentaire, protégeons le revenu paysan : le métier de paysan·ne doit être reconnu d'utilité publique. Pour y parvenir, nous voulons une rémunération digne et équitable et une protection de la valeur ajoutée du travail paysan : protection face au commerce international libéralisé ; protection face aux multinationales de l'agrobusiness ; protection face aux prédateurs de la valeur dans les filières agricoles. L'échec des lois Egalim 1 et 2 impose de changer radicale- ment de logique. Dans ce contexte, nous proposons par exemple :
Les prix minimums d'entrée. C'est un instrument anti-dumping social et environnemental intra-européen. Il permettra de protéger le revenu sur le marché intérieur, et d'harmoniser les conditions sociales et environnementales de production dans les pays exportateurs.
L'interdiction des surmarges. Cela permettrait une meilleure accessibilité à une alimentation de qualité pour toutes et tous.
Nourrir tout le monde : la souveraineté alimentaire ne peut exister sans une réelle démocratie alimentaire qui permette à l'en- semble des citoyennes et citoyens d'exprimer leurs besoins et leurs attentes. Avoir accès à une alimentation choisie et de qualité devrait être un droit effectif pour chacune et chacun. Dans la réalité, les citoyen·nes sont renvoyé·es à leur rôle de consomma- teurs·trices et à leur pouvoir d'achat individuel, actant une insupportable dualité de l'alimentation : une alimentation industrielle et « bon marché » pour les pauvres ; une alimentation saine et de qualité pour les riches. Cette dichotomie assumée par les promoteurs d'une alimentation à deux vitesses rend impossible un changement profond du modèle agricole, tant les aides publiques distribuées inéquitablement sont réputées présentées comme impossibles à remettre en cause, au prétexte de « nourrir » les moins aisés.
La sortie immédiate de tous les traités de libre-échange et l'arrêt des négociations pour tous ceux qui sont en cours ainsi que la sortie de l'agriculture de l'OMC* et un nouveau commerce mondial basé sur la solidarité.

La sécurité sociale de l'alimentation

Un projet de conquête de nouveaux droits collectifs, que l'on soit paysan∙ne, mangeur·euse, travailleur·euse dans l'agroalimentaire ou dans la distribution

La sécurité sociale de l'alimentation (SSA) est une proposition de transformation so- ciale qui intègre l'alimentation dans le ré- gime général de la sécurité sociale. Cette proposition de socialisation de l'alimen- tation se construit depuis 2016 grâce à un travail collectif auquel les paysans et paysannes de la Confédération paysanne participent activement. La SSA permet de penser une transformation systémique de la production agricole s'opposant aux lo- giques capitalistes et néolibérales. Cette production agro-industrielle s'appuie sur une maltraitance généralisée de l'ensemble des travailleurs et des travailleuses de l'ali- mentation, des paysan∙nes aux salarié·es de la transformation et de la distribution.

Plus largement, l'agro-industrie dépend de la destruction des biens communs et de la dégradation des conditions d'existence de la population.

Le projet repose sur trois piliers : universa- lité (tout le monde doit pouvoir bénéficier de cette politique publique), financement par la cotisation (à taux unique pour une prestation d'un montant égal pour tout le monde), élaboration de la demande alimen- taire via un processus de conventionnement démocratique de lieux et de produits (afin de respecter le droit à l'alimentation).

 


A voir

- La Campagne "Agriculture et Alimentation - produire à quel prix, manger à quel prix"

- Actes des Assises de l'agriculture et de l'alimentation

 

A télécharger

 



Socialiser l'alimentation, rémunérer le travail des paysan·nes

Agriculture et alimentation :
produire une alimentation de qualité accessible à tous !


 



13 doléances pour l'accès de tous et toutes à une alimentation de qualité

Bande Dessinée - Agriculture et alimentation : même combat !



 

 

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