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COMMUNIQUE DE PRESSE

Oui à l’élevage paysan, non à la viande cellulaire !

C'est une nouvelle attaque du lobby de la viande cellulaire que l'on sait bien épaulé en France par des entrepreneurs comme Xavier Niel. L'industriel est aussi cofondateur de l'école Hectar, avec Audrey Bourolleau, l'ex-conseillère agriculture du président. Ils œuvrent pour une agriculture numérique, robotique, génétique, qui aliènera encore un peu plus les paysan.ne.s aux logiques de l'agro-industrie et ne répondra pas aux attentes légitimes de la société concernant notamment le bien être animal.

Nous nous interrogeons sur leur objectif : former les agriculteurs.trices de demain ou les faire disparaître ? Car cette stratégie de l'agriculture cellulaire signifie la fin de l'élevage, de la diversité des animaux domestiques et donc : des paysan.ne.s !

La Confédération paysanne défend un élevage paysan, respectueux des animaux et qui redonne de la valeur au métier d'éleveur.euse. Le binôme éleveur.euse/animal est au centre de la ferme et du territoire, jouant sur les complémentarités du monde vivant. Nous travaillons [1] à la reconnaissance du rôle primordial de l'élevage pour l'équilibre de l'agriculture et de la société en général. L'élevage paysan offre indéniablement des clés pour repenser cette question face à l'industrialisation et au véganisme, dont les réponses sont déséquilibrées et infondées. L'élevage paysan est synonyme d'autonomie, dont l'un des outils est la réappropriation des moyens d'abattage. C'est pourquoi la Confédération paysanne défend et accompagne plus d'une trentaine de projets d'abattage paysan, mobiles ou non, respectueux des humains et des animaux.

Sans éleveurs.euses, pas d'élevage ! Quand d'autres se contentent des chiffres actuels ou plaident pour prioriser l'émergence d'agro-managers, la Confédération paysanne revendique un million de paysan.ne.s !

[1] Cause animale, cause paysanne, édition Utopia.