Notre histoire
Depuis trente ans la Confédération paysanne se bat pour offrir, à tous, un autre avenir ! « Dessine moi un avenir », ce slogan, inséré dans un dessin du Petit Prince de Saint-Exupéry, a donné le logo et le sens de l'appel des Assises paysannes qui avaient rassemblé 15 000 paysans au cours de l'hiver 1986. Ces assises étaient organisées conjointement par la FNSP (Fédération nationale des syndicats paysans) et la CNSTP (Confédération nationale des syndicats de travailleurs paysans) avec le soutien de personnalités du monde agricole. Elles avaient pour objectif de donner un espace d'expression aux paysans opposés à la politique agricole productiviste et éliminatoire prônée par la FNSEA* (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et le CNJA* (Centre national des jeunes agriculteurs). Les centaines de délégués, réunis dans la région parisienne le 17 et 18 avril 1987, se sont clairement prononcés pour une nouvelle politique agricole, s'appuyant sur la promotion d'une agriculture paysanne, à savoir : liée au sol, respectueuse de l'environnement pour une production de qualité et la rémunération du travail paysan. A l'issue de ces débats, les délégués manifestèrent la nécessité de construire une organisation syndicale forte pour défendre le projet : la Confédération paysanne était née ! Afin de préciser son combat, elle intègre à sa raison sociale le but de son existence : « Pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs ». Au-delà de son acte de naissance administratif, l'avènement de ce que deviendra familièrement la « Conf‘ » signifie un aboutissement d'une multitude de luttes inscrites dans des contextes politiques et économiques antérieurs. Il aura donc fallu plus d'une génération pour que l'expression de cette approche novatrice de l'agriculture s'impose aux pouvoirs publics et acquiert une très légitime reconnaissance populaire en vulgarisant sa signification.
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Depuis, les analyses de la « Conf' », crédibilisées par une actualité riche en dysfonctionnements environnementaux (pollution des eaux et de la terre), sanitaires (viande aux hormones, vache folle), économiques et sociaux (OGM, OMC*), ont fini par franchir les frontières agricoles et rurales pour interpeller toute les composantes de la société.
Agir pour une agriculture durable et solidaire
Pour mener à bien son projet, la Confédération paysanne assigne à l'agriculture au moins trois fonctions :
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