VOLAILLE : NOS POSITIONS

Sortir de la fuite en avant générée par la mondialisation et permettre à chaque paysan·ne de tirer un revenu de son activité avicole.

Défendre la survie (à court terme) et la généralisation (à long terme) de l'élevage plein air, répondant aux attentes des citoyennes et citoyens, mais aussi aux aspirations des candidat·es à l'installation.

Prévenir la propagation de la grippe aviaire et des salmonelles et protéger l'élevage plein air grâce à une réglementation spécifique et adaptée.

Permettre aux paysan·nes de maîtriser l'ensemble du cycle d'élevage, depuis la sélection et l'accouvage jusqu'à l'abattage

L'adaptation de la biosécurité au niveau de risque de chaque ferme, plutôt que des obligations de moyens inadaptés à certains modèles d'élevage. C'est bien aux filières industrielles, responsables de la propagation de la grippe aviaire, de protéger les élevages paysans, et non l'inverse !

La fin des abattages préventifs d'élevages indemnes de grippe aviaire et de salmonelles ;

Une gestion transparente des politiques sanitaires, sans laisser les filières imposer leurs standards ;

L'expérimentation et la reconnaissance des pratiques paysannes ;

La vaccination des canards sur une base non obligatoire, tant que les risques des technologies de vaccination n'ont pas été écartés et que des conditionnements adaptés aux petits élevages n'ont pas été produits. Cela peut être pertinent que les filières industrielles s'imposent la vaccination à elles-mêmes, mais pas aux autres.

Une nouvelle organisation des filières industrielles pour les rendre plus résilientes aux épizooties, grâce à des politiques publiques incitatives :

meilleure répartition des élevages avicoles sur l'ensemble du territoire,

redéploiement de l'élevage autarcique afin de limiter les flux,

encouragement des modes d'élevage plein air,

dé-concentration des sites d'accouvage et de reproduction, et mise en place de nouveaux couvoirs paysans.

Garantissant un revenu aux éleveurs et aux éleveuses : sortie des accords de libre-échange, interdiction de l'achat des produits agricoles en dessous des prix de revient.

Redonnant le pouvoir aux paysannes et paysans : pour des organisations de producteur·rices réellement paysannes, complémentaires des élevages indépendants.