Sécheresse: Les annonces du Ministre Marc Fesneau pas à la hauteur
Or, beaucoup ne seront pas forcément éligibles aux calamités car certains ont décapitalisé face au manque de fourrages et n'auront pas à court terme une baisse de chiffre d'affaires, d'autres ont compensé tant bien que mal par une charge de travail considérablement augmentée (émondage d'arbres, affouragement...), certains ont des fermes diversifiées avec des cultures non couvertes par les calamités et enfin parce que certains territoires enchaînent les années difficiles ce qui empêchera le déclenchement des calamités basées sur la moyenne des années précédentes.
Les avances sur les aides PAC* et les calamités ne soutiendront pas l'ensemble des systèmes et des fermes qui en ont besoin.
Notre demande d'aide d'urgence à l'actif (document complet de revendications en pièce jointe) permet de répondre à la diversité des situations (paysan.nes qui doivent travailler à l'extérieur pour compenser, achat de fourrages, surcroît de travail, décapitalisation...).
Toute une partie de la profession va être encore une fois abandonnée, car elle ne dépend pas des aides PAC*, elle recherche l'autonomie, cherche à se diversifier et s'adapter.
La souveraineté alimentaire ne se fera pas sans des paysan.nes nombreux. Aucun.e paysan.ne ne doit disparaître suite à ces épisodes climatiques car mis de côté des soutiens d'urgence.